Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
La Part des autres
2 septembre 2007

Il y a peu, un agriculteur bio de Saint-Dos dans

Il y a peu, un agriculteur bio de Saint-Dos dans le Béarn, Bernard Pouey,  c'est fait  empoisonner criminellement ses deux parcelles de maïs sur lesquelles une expérimentation avait lieu pour tenter de prouver la contamination par les OGm du maïs traditionnel.

Le 24 août 2007, Christophe Terrain, président de l'AGPM (association générale de producteurs de maïs) dans une lettre adressé à Yves Urieta, maire de Pau, suite à l'identification d'un champ OGM à Pau par un collectif, a rappelé que "l'association générale des producteurs de maïs (AGPM), qui a son siège social depuis 70 ans dans les Pyrénées-Atlantiques(j'ai envie de dire et alors? saucisson, pâté?), a une position pragmatique et non doctrinaire sur le dossier des OGM".Pragmatique le mot est lâché. Comme l'administration Bush en Irak.

Non doctrinaire?

"...Il a été démontré à maintes reprises  l'innocuité de cette innovation porteuse d'avenir et qui ne constitue qu'un moyen complémentaire de production, dans le respect des différentes filières et des marchés. Par contre, ce sont les collectifs qui, sur la base d'arguments non fondés scientifiquement  et de contre-vérités délibérément mensongères, commettent des actions illégales et répréhensibles se traduisant d'une part par des faits de vandalisme à l'encontre des biens ou d'atteinte à la propriété privée, et d'autre part par des pressions psychologiques à l'encontre des agriculteurs et de leurs familles dont les conséquences peuvent être graves". Il parle ici d'un agriculteur qui s'est pendu avec à côté de lui un épis de maïs et une lettre dans laquelle les anti-OGM prévenaient qu'ils organisaient à proximité de son champ OGM un pique-nique familial et pacifique pour informer sur le thème. Un responsable FNSEA (1er syndicat agricole) a ainsi avant lui mis en cause directement à la télé les anti dans la mort de ce pauvre homme qui, il ne fait aucun doute, ne souffrait d'aucune dépression et était très heureux en ménage. Vraiment n'importe quoi...

Rappelons cependant que récemment, le Président de la même association a reconnu qu'il était impossible d'envisager en France la séparation de 150 à 200 mètres ente parcelles OGM et non OGM.

Publicité
Commentaires
La Part des autres
Publicité
Albums Photos
Publicité